Caesar 3 : To Rome with Love

Aujourd’hui je vous emmène avec moi pour remonter le temps, loin, très loin de nous pour aller conter des souvenirs d’un autre temps. Il n’est pas toujours facile de se plonger dans un univers que l’on ne connaît pas. De découvrir les environs et de se familiariser avec les alentours. Mais essayons !

Vwoooosh !

Euh… C’est normal les diplodocus qui broutent au fond de la vallée là ? Ouh là, c’est quoi ça ? Ça sent pas bon ! « SKRRRROOOAAARRRGH ! »

Vwoooosh !

Fiou ! c’était moins une ! Peut-être pas si loin dans le passé quand même !

Vwoooosh ! « Je suis ton père… » Euh, non, trompé d’époque ! Va falloir sérieusement revoir les réglages là !

Vwoooosh ! Ah ! L’animation des rues, la chaleur des thermes, le brouhaha de la foule réunie au Colisée ! Pas de doute possible, nous voilà arrivés à bon port.

Notre voyage prend place durant l’antiquité. Partons à la redécouverte des vastes Terres Romaines, où les routes pavées polies par les passages des chariots de courses et où le vin coule à flots. Allons-nous plonger au cœur d’une nouvelle cité à bâtir, proche de Rome, où il fait bon vivre. Retroussez vos manches et commençons.

Rome ne s’est pas faite en un jour.

Tout commence avec une habitation au milieu d’une plaine, au bord d’une route, où seuls les moutons prospèrent. Placez la moindre pierre à l’édifice, et les voyageurs débarquent à la file indienne avec leur charrette remplie de toute leur vie. Vous êtes un gouverneur de Rome, construisant une nouvelle cité, travaillant sous le regard de l’empereur. Il est au loin et vous surveille. Il vous sert même de banque quand vous êtes dans le rouge ! « J’ai dépensé sans compter » comme dirait l’autre ! Tâchez de lui faire plaisir et de faire de cette nouvelle cité un joyau dans l’empire. Ah ! et n’oubliez pas de lui offrir un petit cadeau de temps en temps surtout ! Il est comme ça Jules, il est sensible aux petites attentions… En même temps, qui ne rêverait pas d’un tapis en gage de reconnaissance, hum ?

Posez donc votre première pierre, et commencez le quartier historique. Toute cette étendue verdoyante doit devenir une belle ville où il fait bon vivre. Où les gens seront toujours les bienvenus. Puisqu’il faut bien commencer quelque part, vous décidez d’entreprendre les fondations d’un premier quartier au bord de la route principale. Les gens s’installent rapidement, les yeux plein d’espoir. A partir de maintenant, il vous faudra tout mettre en œuvre pour les faire rester. Bah oui, comment comptez vous devenir une belle société capitaliste sans ces gens qui s’épuisent à travailler pour remplir vos caisses ?

Par un heureux échange de bon procédé, les gens travaillent pour établir un réseau de services qui sauront les satisfaire dans leur quotidien. Et la boucle est bouclée ! Ça ne vous rappelle pas des souvenirs ? Le modèle se répète à toutes les époques, nous n’avons rien inventé. Toujours prendre exemple sur ses ainés. Mais dans ce cas, où est notre Colisée ? Maximus n’attend que nous pour fabriquer des fosses à lions et des écoles de gladiateurs.

« Si vous vous retrouvez tout seul, chevauchant de verts pâturages avec le soleil sur le visage, n’en soyez pas troublé, car vous êtes au Champ Elyseum et vous êtes déjà morts. »

Ave Caesar, ceux qui vont bâtir ton empire te saluent.

Un joyeux ballet commence alors entre les demandes de vos citoyens, et celles que vous réalisez. De la nourriture, vous construisez un marché. De l’eau propre s’écoulant d’une fontaine ? Soit ! Des lieux de cultes ? Vous en aurez cinq pour le prix d’un ! Une université ? Stimulons vos neurones ! Les demandes de vos concitoyens deviennent de plus en plus pointues à mesure que leurs demeures grandissent. Du vin, des meubles, des écoles, des jardins. Tout y passe. Et vous devrez réussir à loger tout cela dans un seul quartier… pour ensuite tout recommencer dans celui d’à côté !

Et quoi de mieux que cela en réalité ? On se calque sur le rythme des gens pour rendre leur vie plus belle. Comme par magie. On s’imaginerait presque être dans cette rue là en bas. A se pavaner le nez au vent. La chaleur qui réchauffe notre visage au fil des bâtiments que l’on dépasse, l’odeur du pain qui sort du four… et du garum stocké sur le vieux port.

Avec tout un panel de bâtiment dans votre besace, vous avez le choix de l’agencement urbain que vous souhaitez viser. En bon urbaniste, vous saurez aisément restructurer votre quartier pour que ça « fasse plus beau » et plus « harmonieux dans le paysage. Au début, vous ferez ça bien. Vous mettrez le marché au milieu, les fermes et les greniers au loin. Les bâtiments de secours en bout de quartier, la religion, la santé et l’éducation pas trop loin. Les beaux jardins et piazza devant les bâtisses. L’hippodrome d’un côté, et ce qu’il reste de l’autre.

Mais au fur et à mesure que votre ville se développera, il ne sera pas rare de voir une maison accolée à côté d’un entrepôt moche. Parce que fuck, ça va bien deux minutes ! Non, mais quelle idée de demander six ressources pour avoir une grande villa aussi ? Alors, certes, qu’on se le dise, une villa à côté d’un entrepôt ? Hum… ça va être sport. Autre problème, et de taille, certains quartiers vont se construire avec des ressources plus abondantes qu’ailleurs. Et oui, plus de chance de retrouver différentes nourritures vers les fermes et les ports par exemple. La poterie se retrouvera naturellement à côté des puits d’argiles, et les meubles vers les forêts… Il faudra ensuite envoyer la plèbe chercher tout ça, pour répartir tout partout, aux quatre coins de la map. Disons que par moment, il ne faut pas être pressé. Mais qui a dit que c’était le cas ?

Alea jacta est !

Heureusement, pour gouverner tout ça, vous ne serez pas seul. Que serait un gouverneur sans ses précieux conseillers ? (Ça ne vous rappelle toujours rien ? La grande table, le siège à quarante mille euros brodé en or ? Non, vraiment ?) A partir du moment où le premier quartier est lancé, c’est la merde. Le nombre de bâtiments est compté pour chacun des quartiers, et ils vous diront ce qu’il manque. Tout le problème sera de trouver où. Heureusement, vos citoyens sont cools, ils en feront la demande aussi directement. Tout est contrôlable et tous les risques peuvent être évités.

Si les demandes ne sont pas satisfaites, des petites surprises se mettront à apparaître… Les vols, la peste, les rébellions. Et parfois tout en même temps. Chouette ! Et gare à vous si vous faites l’autruche. Il y aura une partie de ping pong entre le manque de main d’œuvre, et le chômage qui se mettra en place. C’est là qu’en général, selon l’un ou l’autre vous remplirez la map de n’importe quoi pour acheter la paix sociale. Genre la fabrique de vin juste à côté de l’hôpital. Une certaine praticité après tout.

Une fois la paix retrouvée, il sera temps de penser à la politique extérieure. Car, votre ville n’est pas isolée du monde entier, je vous le rappelle. Elle fait au contraire partie d’un empire bien plus vaste. A ce titre, il faudra développer des routes de commerces avec les copains d’à côté. Acheter les ressources que l’on ne peut créer et vendant en masse celles qui font dégueuler nos entrepôts (on vous voit les planches de bois qui s’accumulent !). Et comme d’hab, on n’oubliera pas le petit cadeau à César !

Mais au bout d’un moment, comment on fait ? On ne peut pas agrandir la map ou déménager ailleurs. On fera donc en sorte d’avoir les meilleurs scores, et d’être le plus parfait des gouverneurs. Parce que n’est-ce pas ça, finalement, le sens de la vie ? Spoiler : Non.

O belle cité qui emplit mon moi-même de fierté. Je vais faire de toi la plus belle. Rien ne pourra m’arrêter, même pas le manque de raisin pour faire du vin. Partons pour cette divine aventure où le seul but est de passer du bon temps à trainer entre deux trottoirs qui n’existent pas encore.

Si vous aimez revenir sur Caesar 3 de temps à autres, pour vous rappeler le bon vieux temps, ou pour perdre un peu de temps, vous n’êtes pas prêts pour Augustus. Un mod créé par la communauté des fans hardcore du jeu, qui vous proposent de jouer au même jeu, avec les trucs qu’on rêvait d’avoir à l’époque. Des mécaniques profondes, des taquets pour tout modifier au besoin, bref, du plaisir.

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